Bote & Bock
Sept lignes du texte deviennent 7 notes, deviennent 7 pièces courtes, passant comme des ombres, se perdant dans des sons immobiles ou des notes effleurées.
La pièce (dédiée à un ami, un amour secret) a été écrite pendant les répétitions intenses de mon opéra de chambre MATKA en 1991.
Consciemment j’ai choisi le même texte de Paul Celan « Stehen, im Schatten » comme mon professeur Paul-Heinz Dittrich pour sa Musique pour piano III.
Stehen, im Schatten
Des Wundenmals in der Luft.
Für-niemand-und-nichts-Stehn.
Unerkannt,
für dich allein.
Mit allem, was darin Raum hat,
auch ohne Sprache.
(Paul Celan)
A. Schlünz, 21.8.95
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