Four Last Songs
(Vier letzte Lieder) (1948)Complete work: 3(III=picc).picc.2.corA.2.bcl.3(III=dbn)-4.3.3.1-timp-harp-cel-strings;
Frühling: 2.2.corA.2.bcl.3-4.0.0.0-harp-strings (4'); September: 3.2.corA.2.bcl.2-4.2.0.0-harp-strings (4:30'); Beim Schlafengehn: 2.2picc.2.corA.2.bcl.2-4.2.3.1-cel-strings (5:50'); Im Abendrot: 2(I&II=picc).2.corA.2.blc.2.dbn-4.3.3.1-timp-strings (8')
Abbreviations (PDF)
Boosey & Hawkes
Ces quatre mélodies sont non seulement la dernière contribution de Richard Strauss au genre du ‘Lied’ qui a occupé une place tellement importante dans son œuvre, mais les dernières compositions que le maître ait achevées.
Les premières esquisses pour lm Abendrot (Au soir) se trouvent dans un cahier de la fin de 1946 ou du commencement de 1947. L’esquisse de la partition est datée « Montreux, le 27 avril 1948 » et la partition même fut achevée le 6 mai de la même année.
Frühling (Printemps) suivit le 18 juillet, à Pontresina.
Beim Schlafengehen (En se couchant) fut finie le 4 août et Septembre le 20 septembre 1948, étant la dernière composition achevée du maître.
Une atmosphère de congé domine les quatre mélodies, tout particulièrement lm Abendrot et Septembre. Mais c’est le congé d’un homme qui quitte la scène de luttes et de triomphes humaines sans désillusionnement, sans reproche et sans peur de la déstruction. La confiance sereine dans l’immortalité du spirituel ne l’abandonne pas; et si le poète pose la question anxieuse (lm Abendrot, mesures 69–75): « Est-ce que ce soit la mort ? », le cor répond avec le même motif de la transfiguration que le jeune maître, soixante ans auparavant, avait opposé à l’idèe de la mort.
E.R.